Fin de croisière

Eh bien, nous voilà à la maison avec une belle angine virale pour Alphonse et comme il ne peut rien faire d'autre, il a commencé à mettre des photos pour illustrer chaque article.
Plusieurs d'entre vous nous ont demandé si nous avions lu les commentaires que vous aviez postés sur notre blog. Nous n'en avons vu que deux que nous avons validé et qui y figurent déjà.
Un petit rappel de procédure: 
1- cliquez sur le mot "commentaire" situé à la fin de l'article, 
2- une fenêtre s'ouvre avec un rectangle dans lequel vous écrivez votre commentaire, 
3- puis, dans le cadre "choisir une identité", vous pouvez ajouter votre nom ou cliquez sur anonyme, si vous avez déjà signé votre commentaire,
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5- Et enfin, n’oubliez pas de cliquer sur le bouton orange "Publier commentaire"Je l'ai testé ça marche!

Notre dernier repas à bord au restaurant "Versailles"

Enfin, cliquez sur articles plus anciens pour avoir le début de notre croisière ou nos vacances précédentes.

Abu Dhabi & DubaÏ (E.A.U.)

Dimanche 26 mars, escale à Abu Dhabi et lundi 27 mars à Dubaï avant de prendre notre avion pour Nantes via Paris dans la nuit de lundi à mardi.
Ces deux émirats se ressemblent et ont l'air de pratiquer une compétition architecturale, le grand prix de la plus grande mosquée va à Abu Dhabi et les plus étonnants gratte-ciel à Dubaï.
Comme disait notre guide égyptien, ici, on ne parle pas d'avant JC ou après JC ou même avant ou après l'hégire du calendrier musulman, mais d'avant ou après le pétrole, c'est à dire les années 60. Comme les locaux n'ont pas besoin de travailler, on leur offre tout, même une maison, ils sont à 95% fonctionnaires avec un statut de cadre et n'ont aucune obligation de résultat!
Mais comme il faut bien vivre, faire le ménage, la cuisine, aller à l'école, nettoyer les rues ou construire les maisons ou les routes, tenir les boutiques ou les hôtels etc..., ils sont obligés de faire appel à une main d’œuvre étrangère qui constitue la moité de la population, mais évidemment avec un statut différent. On a eu l'occasion de lire dans la presse européenne quelques scandales sur le traitement de certains travailleurs indiens ou africains par exemple. Ce n'est pas le paradis pour tout le monde.
On a assisté par exemple à une scène je crois classique à l'aéroport: un jeune homme accompagné d'un porteur étranger, juste pour déposer sa petite valise sur le tapis de l'enregistrement et obligé de réclamer son dû!
Cela dit, à part les boutiques, les hôtels de luxe ou les golfs en plein désert, on n'a pas trop saisi l'intérêt touristique de ces deux émirats.
On a quand même retenu la grande mosquée Cheikh Zayed d'Abu Dhabi, capable d'accueillir 40 000 fidèles, un Versailles en marqueterie de marbres et des lustres de plusieurs tonnes, et l'écomusée de Dubaï qui reconstitue de manière très pédagogique, comme à Khasab, la vie quotidienne des habitants d'avant "le pétrole", c'est presque de la préhistoire!

Nos femmes "voilées"

La mosquée Cheikh Zayed d'Abu Dhabi

Le musée national de Dubaï

Khasab (Oman)

Il pleut une fois par an!

Aujourd'hui samedi 25 mars, nous faisons escale à Khasab, toujours dans le sultanat d'Oman, mais de l'autre côté du détroit d'Ormuz, à vos atlas! C'est un tout petit port de pêche et un peu de trafic passagers avec les îles environnantes dans un paysage de fjords désertiques. La ville n'est pas très grande ni très éloignée du quai où s'est amarré notre bateau, nous avons donc pu nous y rendre à pied. Je crois qu'il doit pleuvoir une fois par an dans cet endroit et bien c'était aujourd'hui !

Nous avons visité un château fort là aussi datant de l'occupation portugaise et fort bien rénové en écomusée. Plusieurs pièces aménagées nous ont beaucoup appris sur la vie quotidienne des habitants dans la première moitié du 20ème siècle, c'est à dire avant la découverte des ressources en pétrole de ce pays. Malheureusement on a donné le permis de construire à un supermarché à côté du château qui gâche un peu le paysage de ce fond de fjord. Nous y sommes quand même allés pour nous réchauffer d'un café et constater que tous les supermarchés du monde se ressemblent et vendent à peu près la même chose, sauf qu'ici, il semble que ce soit plus les hommes qui font les courses que les femmes.

Demain, nous accostons à Abu Dhabi, dernière escale avant notre débarquement à Dubaï lundi et notre vol de retour en France mardi.

A très bientôt tout le monde, nous ajouterons des photos dans la semaine et nos impressions sur ces deux dernières escales.

Merci à tous ceux qui nous ont suivi.

Muscat (Oman)

Aujourd'hui vendredi 24 mars, nous accostons à Muscat, capitale du sultanat d'Oman. Notre bateau est d'ailleurs amarré pas très loin du « petit » yacht du sultan. Nous avions réservé une excursion qui nous a promenés dans les lieux les plus attractifs ce cette ville côtière de plus d'un million d'habitants, marché aux poissons là aussi fabuleux, palais du sultan et fort datant de l'occupation portugaise. D'abord, la température était plus que raisonnable, 24° et notre chauffeur, ainsi que tous les omanais, très sympathique. Ce pays respire l'opulence, même si le pétrole est moins cher, les constructions neuves foisonnent, les bâtiments publics rendraient jaloux n'importe quel fonctionnaire français, et là, la hauteur des bâtiments ne peut pas excéder cinq étages, exceptés les minarets bien sûr ! Tout ça donne du sultanat d'Oman un air de petite Suisse du Moyen-Orient. Mais les traditions sont là, surtout religieuses : il y a très peu de femmes non voilées et aujourd'hui vendredi, pas question de visiter une mosquée. Autre changement par rapport à nos escales précédentes, on accepte dans les boutiques et les souks les euros en plus du dollar, sans doute que les touristes européens y sont plus nombreux et ils ont bien raison car ce pays semble très chaleureux.

Le marché aux poissons

Le Yacht du Sultan

Le "remblai" de Muscat

de gauche à droite: Annick, Joyce, Alain, Annie et Alphonse

Le vieux Muscat

Le musée d'histoire naturelle d'Oman

La grande mosquée du Sultan Qabus

Fujairah (E.A.U.)

Aujourd'hui, escale dans l'émirat de Fujairah. Un chauffeur pakistanais très sympathique mais peu facile à comprendre nous a emmenés découvrir les environs. Un marché aux poissons assez extraordinaire, le musée local où nous avons vu des poteries et objets préhistoriques ressemblant beaucoup à ceux retrouvés en Europe. Dans un village écomusée nous avons pu voir une reconstitution de la vie locale passée et pour terminer nous sommes allés dans une oasis gardée par un fort au milieu d'impressionnantes collines de pierres ;

A partir de maintenant nous devons nous habiller de façon « appropriée », c'est à dire : pas de shorts, pas d'épaules découvertes, pas de jupes au-dessus du genou !!!!

Mumbaï

Aujourd’hui lundi 20 mars, arrivée dans le port de Mumbaï. Mumbaï, anciennement Bombay a une population d'environ 24 millions d'habitants dont 20% possèdent une voiture, si vous ajoutez presque autant de taxis, cela fait quelques millions de voitures qui pourraient occuper les rues de la ville. Et bien Mumbaï c'est ça, un immense embouteillage permanent. Nos encombrements citadins sont de la rigolade à côté de ce capharnaüm. Et vous imaginez la pollution. Eh bien nous avons baigné pendant quatre heures dans ce cauchemar automobile dans le car qui nous transportait dans la ville à une vitesse moyenne de 8 km/h. Qu'avons-nous pu voir malgré tout : la maison de Gandhi, la gare principale, bel édifice victorien construit par les anglais ou la laverie en plein air. Mais surtout une disparité aveuglante entre des quartiers et nous, occidentaux choqués par ces contrastes, nous retiendrons de nos escales en Inde, ce gouffre entre les catégories sociales qui cependant coexistent. Et encore, nous n'avons pas osé accepter la proposition de notre jeune guide d'aller « visiter » les « slums », les bidonvilles de Mumbaï où a été tourné le film « Slumdog millionnaire »

Nous venons de quitter le port de Mumbaï et son soleil couchant disparaissant dans le nuage de pollution. Nous allons pouvoir nous rincer les poumons pendant deux jours en mer avant d'atteindre jeudi matin la péninsule arabique.

Non, ce n'est pas une église, mais l'un des batiments de l'Université de Mumbai

Les petits taxis noirs et jaunes constituent une ruche dans les rues de Mumbai, c'est le cas!

La baie de La Baule Mumbaï

On n'est pas bien, à l'ombre?

Le buste de Gandhi dans la maison où il a vécu

Une laverie en plein air, pas de problème de sèchage

La gare centrale de Mumbaï

Goa

Aujourd'hui dimanche 19 mars, Nicolas et Julie ont quitté la Nouvelle-Zélande pour la France et nous, nous avons quitté Mangalore dans l'Etat du Karnataka pour le port de Mormugao dans l'Etat de Goa.
Cet Etat a été au 16ème siècle le siège d'une importante colonisation portugaise, et après bien des querelles avec les français, les hollandais et les anglais, ne subsiste de ce passage qu'une population à 60% catholique et quelques églises. C'est pour cela que notre balade du jour nous a conduit à Old Goa pour admirer ce que l'office de tourisme appelle un peu pompeusement la « Rome de l'Est », sans doute parce que ce lieu, classé au patrimoine mondial de l'humanité renferme l'église la plus grande d'Asie : la cathédrale SE, dédiée à Ste Catherine. A côté, la basilique de Bom Jesus, construite au 16è en basalte dans le style renaissance et renferme les reliques de St François Xavier. Malheureusement, aujourd'hui dimanche, un office ne nous a pas permis d'y pénétrer.

Puis nous avons poursuivi notre route vers une plantation d'épices (une épicerie?) où une jeune guide nous a montré et expliqué les différentes épices cultivées en ce lieu, clous de girofle, cardamone, cannelle, curcuma, coriandre, différents poivres, etc ..Le repas inclus dans la visite était naturellement particulièrement....épicé ! Ça été aussi l'occasion de faire connaissance d'une famille Sikh du Penjab bien sympathique.

Demain, nous quittons la campagne et ses plantations ombragées pour une mégapole : Bombay .

Le tombeau se Saint-François-Xavier

Le cloître de Bom Jesus

Bom Jesus

La cathédrale SE

Un temple hindou dans une belle nature

Dans la végétation de la plantation d'épices

Mangalore

Aujourd'hui samedi 18 mars, nous entamons la deuxième moitié de notre croisière par une escale à Mangalore, dans l'état du Karnakata, toujours sur la côte ouest de l'Inde. Le spectacle ce matin en nous réveillant n'était pas des plus excitants : le quai se situe en plein milieu de la zone portuaire qui se trouve elle-même entourée d'une zone industrielle bien enfumée. Mais plusieurs panneaux sur la route nous conduisant en ville nous informent que la municipalité fait tout pour protèger notre environnement et notre santé. Nous sommes rassurés, mais il y a encore du boulot même s'il est vrai que la ville de Mangalore paraît un peu plus propre que Cochin.

La découverte de la ville nous a amené vers deux temples et une église, ce qui devrait être notre lot de visites presque quotidien en Inde. L'église Saint-Eloi est au milieu d'un vaste complexe scolaire et universitaire. Il semble que dans cette région de l'Inde, comme dans le Kerala d'hier, l'enseignement privé soit aux mains des églises et en particulier l'église catholique. Visiblement ça ne doit pas être à la portée de toutes les bourses indiennes.

plusieurs images du très beau temple de Kadri Manjuath

Au sortir du temple de Kadri Manjuath dédié à Shiva, nous avons rencontrés un groupe d'ados écoliers en pause déjeuner qui avaient visiblement envie de faire connaissance, mais leur anglais ne leur permettait pas d'avoir une vraie communication. Ils nous ont demandé de se photographier avec nous, ce que nous avons bien volontiers accepté. Voici cette photo.

Bises à tout le monde et à bientôt pour de nouvelles aventures.