dimanche 13 octobre 2013

Le piège des traductions

Le Nouveau Brunswick est le seul état (province) officiellement bilingue du Canada. Cela vaut quelques curiosités de traduction qui nous ont bien amusés, en particulier sur les explications de certaines toiles de la Beaverbrook Art Gallery de Fredericton:
Le Poussin en question est le célèbre peintre, d'où l’importance des majuscules!

Coach en anglais signifie "voiture à cheval à quatre roues" qui figurait bien sur la toile en question, mais c'est aussi un entraîneur qu'on ne voyait pas sur le tableau!

Un cas d'homonymie français-anglais savoureux: il y avait des soldes de lingerie dans cette boutique de Fredericton! (pour les non-familiers de la langue des Beatles, "soldes" en anglais se dit "sale")

Soirée Diapos


J'avais une fois de plus oublié à la maison le lecteur de carte Sd de la tablette et je n'ai donc pas pu publier toutes mes photos. Session de rattrapage, en voilà une sélection:

 Le parlement du Nouveau Brunswick à Fredericton

Un clin d'oeil à la finale d'Alphonse au QPUC spéciale familles: une crêperie de Fredericton

 Trouvez l'intrus(e)

Le pavillon acadien arboré fièrement à la proue d'un caseyeur de Blacks Harbour (N.B.)

 Un phare en forme de salière (comme à peu près tous) sur la baie de Fundy (N.B.)


Deux reconstitutions du village acadien historique de Caraquet (N.B.)

Un des grands hérons bleus du parc de Kouchibouguac (N.B.)
Antonine Maillet a déjà sa rue dans sa ville natale de Bouctouche (N.B.)


Les Bernaches du Canada en route vers le sud dans l'Ile du Prince Edouard



 Des marais en plein centre de Sackville (N.B.)

Les rochers de Hopewell à mi-marée, baie de Fundy où les marées peuvent dépasser 15m de marnage

dimanche 6 octobre 2013

Ile du Prince Edouard

Nous venons de passer deux jours sur l'Ile du Prince Edouard qui est la plus petite province du Canada, peuplée de 140 000 habitants, essentiellement agricole avec une production importante de pommes de terre, c'est la récolte en ce moment. Comme toutes les îles, la pêche y est très importante ainsi que la mytiliculture.
Pour y accéder on peut emprunter le pont de la Confédération long de 13 km, soit un peu plus que la distance entre Pornic et Noirmoutier!
Hier matin, en commençant notre visite de l'île, nous avons pu admirer dans une baie du Nord à de superbes ballets de vols d'oies bernache se reposant là avant de migrer vers le sud. On mettra des photos à notre retour à Pornic.
Nous avons par la suite été déçus par notre visite de la partie acadienne de l'île, le musée était fermé et peu de gens, pourtant d'origine française, parlent encore notre langue, il semble qu'ici, contrairement au continent, nos cousins ont été absorbés peu à peu par les anglophones, tabarnacle!



samedi 5 octobre 2013

Passage en Acadie

Notre périple nous a fait longer la côte Est du N.B. qu'on appelle ici le littoral acadien, ce qui permet à Annie de reposer son anglais et à Alphonse de suivre un peu mieux les conversations. Nous avons en particulier visité le village acadien de Caraquet, reconstitution des bâtiments des différentes époques et corporations, du début de la colonisation jusqu'au début du 20ème siècle.
Nous nous sommes attardés au parc national de Kouchibouguac pour observer les oiseaux: hérons bleus, oies bernaches, cormorans, pluviers à collier qui ont trouvé  refuge dans les marais qui s'étendent entre le cordon dunaire et le littoral.
Nous avons eu droit aussi mercredi matin, raconté et joué en costume traditionnel par notre hôtesse au petit-déjeuner, à l'évocation d'Evangéline, personnage romanesque évoquant la triste histoire du peuple acadien lors du "grand dérangement".
Cet après-midi, nous avons franchi le pont de la Confédération (13 km) qui nous a conduits sur l'Ile du Prince Edouard. on vous en dira un peu plus demain, si vous le voulez bien!






mardi 1 octobre 2013

Cap à l'ouest

Toujours dans le sens horaire, nous poursuivons notre tour du Nouveau-Brunswick pour nous diriger vers le littoral acadien et la Baie des Chaleurs, ce n'est pas une blague: ce soir, il faisait 24 degrés à Cambelton où nous passerons la nuit!
Sur la route ce matin, pas d'ours ni d'orignal mais de plus en plus de francophones comme Maurice Babineau qui a ouvert spécialement  pour nous son village forestier de Kedgwick, et Daniel un employé municipal qui nous a guidés dans ce campement de bûcherons reconstitué dans les conditions du début du siècle dernier.
Qu'ils en soient remerciés, il était midi, l'heure de "luncher", mais ils étaient fiers de nous montrer la vie des fondateurs de leur village.
Pour comprendre le français d'ici (le chiac), il faut avoir appris l'anglais tant ils mèlent les deux langues, quelques exemples entendus aujourd'hui:"Enjoyez votre soirée" ou "Watchez  bien les orignaux sur la route 17".
Bises à tous et see you plus tard.