lundi 3 février 2020

Vers le retour à la maison

Ce matin samedi 1er février, nous sommes arrivés au port de Buenos Aires après une nuit tranquille dans le Rio de la Plata en quittant Montevideo, capitale de l'Uruguay.
Montevideo n'a pas trop changé depuis 12 ans, la vieille ville a toujours ses vieux immeubles du 19è siècle délabrés, mais avec apparemment un programme de rénovation en cours, il y aura du boulot: voir la photo ci-dessous.


Sinon, le Mercato del Puerto est toujours aussi animé avec ses restaurants aux grills démesurés et ses étals de légumes et de fruits.

La coopérative des femmes artisanes "Manos del Uruguay" dont nous vous avions parlé en décembre 2007 existe toujours mais s'est quelque peu embourgeoisée pour proposer maintenant des vêtements de laine haut de gamme à des prix en conséquence.

Les "Famous Five" comme on nous avait surnommés au restaurant "Le Versailles" du bateau
Arrivés à Buenos Aires à 6h00 du matin, nous avons trouvé un taxi, un Peugeot Partner, c'est le taxi de base dans cette ville, où nous nous sommes entassés tous les 5 avec nos bagages! 4 sur la banquette arrière, les suspensions en butée et les amortisseurs fatigués, le trajet vers l'aéroport a été d'un confort quasi africain.
Nous sommes quand même arrivés largement à temps pour notre avion pour Paris CDG où nous avons passé la nuit. Nous avons quand même été surpris ce dimanche matin à l'aéroport de voir le nombre impressionnant de voyageurs se cachant la bouche et le nez avec des masques dont on peut douter de l'efficacité pour se protéger du coronavirus. On se rassure comme on peut!

jeudi 30 janvier 2020

Péninsule Valdès (Argentine)



Hier, mercredi 29 janvier, nous avons fait escale à Puerto Madryn, petite ville portuaire et station balnéaire de la Patagonie du Nord, fondée en 1883 par des migrants venus du Pays de Galles. La ville elle-même n'a guère d'intérêt sauf celui d'être le point de départ des excursions vers le parc national de la Péninsule Valdès en Argentine.


 Cette péninsule, reliée au continent par un isthme de 35 km  est le refuge d'une  vie sauvage unique au monde, car c'est depuis longtemps et encore de nos jours devenu une "maternité" pour mammifères marins, en particulier les baleines franches. Malheureusement pour nous, après avoir mis bas, les mères et leurs baleineaux quittent la baie en décembre et nous sommes arrivés trop tard pour en apercevoir. Nous avons quand même pu visiter une colonie de manchots des magellanes, des lions de mer et des éléphants de mer se prélassant mollement sur la plage comme de grosses "loches" assoupies.

 


En haut, éléphants et lions de mer se prélassant sur une langue de sable
A droite, un couple de manchots amoureux


Le paysage de la péninsule intérieure est celui d'une pampa monotone parsemée de ci de là par quelques animaux, surtout des guanacos, cousins du lama, des moutons, de choiques, espèces d'autruches et de maras, voisins du lièvre et bien d'autres. Nous ajouterons des photos à notre retour à Pornic qui approche maintenant.

Deux guanacos

Un mara non pas des bois, mais de la pampa
 
Puis, pour l'anecdote, un guide, sachant qu'ils étaient français, a demandé à un couple que nous avons rencontré sur le bateau s'ils connaissaient le chanteur Florent Pagny, car son estancia se situerait sur la pointe nord de la péninsule Valdès. Mais nous ne l'avons ni vu, ni entendu!
Hasta luego!

lundi 27 janvier 2020

Las Malvinas ou Falkland Islands

Aujourd'hui lundi 27 janvier, nous avons fait escale à Stanley, le port et l'unique ville des îles Malouines (2 500 habitants et 24 000 moutons).

Stanley, capitale des Malouines

Nous avons pris un bus qui nous a conduit à Gypsy Cove, réserve des îles pour la vie sauvage.Dans un décor de carte postale avec des plages de sable blanc donnant envie de se baigner  - mais il faut être courageux par une température de 11° et une mer guére plus chaude, nous sommes en été- nous avons pu observer et photographier les manchots des Magellanes, des vautours de "Turquie", des Rocks Shags, des oies qui pourraient être des brassemers à tête blanche, et même des huitriers-pie comme ceux qu'on trouve sur nos côtes. On ajoutera des photos et on essaiera de trouver, pour les amateurs, les traductions en français de ces oiseaux.
Deux oies Brassemer à tête blanche cohabitant avec un manchot des magellanes
Deux Urubus à tête rouge des Falklands (Turkey Vulture)


Gypsy Cove, superbe plage de sable blanc (eau à 11° en été)







Quelques Rock Shags ou Cormorans des Magellanes ou Cormoranes de las Rocas

Les Falklands ou Malouines sont un archipel miraculeusement protégé grâce en partie à son isolement, sa faible population ainsi qu'au soutien de l'Union Européenne. Avec le Brexit, ces aides vont disparaître, au même titre que celles attribuées aux éleveurs de moutons pour ce territoire britannique d'outremer.
Il y a toujours cette revendication de l'Argentine sur "Las Malvinas", qui avait provoqué le débarquement des forces militaires argentines sur les îles en 1982 et la riposte sévère de l'armée britannique sous le gouvernement de Margaret Thatcher. Cette revendication est encore d'actualité, exacerbée par la modification des zones de pêche et surtout par la découverte de gisements  pétroliers économiquement rentables.
A Ushuaia, les affiches, tags, et autres banderoles comme celles-ci rappellent cette revendication du gouvernement argentin.

Il est 18h15, heure locale, 22h15 en France, et nous venons de lever l'ancre pour notre prochaine escale, Puerto Madrynn, sur la péninsule Valdès en Argentine;

dimanche 26 janvier 2020

Cap Horn


Le cap Horn avec sa guérite de l'armée chilienne
Aujourd'hui, dimanche 26 janvier, nous avons fait un crochet pour naviguer près du Cap Horn. Le temps, sans être beau, n'était pas aussi mauvais que prévu et un peu de soleil a illuminé l'île Horn où se situent la casemate de l'armée chilienne et le monument aux cap-horniers disparus en mer.

Au premier plan l'île Horn, derrière le faux cap Horn


Maintenant, nous faisons cap vers les îles Malouines en passant le détroit de Le Maire entre la Terre de Feu et l'île des Etats.
Nous sommes maintenant dans l'océan Atlantique, donc plus très loin de la maison.
Bises à tout le monde, on arrive!

Canal Beagle vers Ushuaia

Aujourd'hui 25 janvier, matinée sublime dans le canal Beagle avec les glaciers d'Europe tombant dans la mer. Depuis 2007, il nous semble qu'ils ont un peu reculé mais le spectacle est toujours aussi fabuleux.  Nous avions décidé de refaire cette croisière en partie pour revoir ces images.
Les voici dans l'ordre de l'ouest vers l'est:

Le glacier Romanche
Le glacier Alemania

Le glacier Francia

Le glacier Italia


L'arrivée à Ushuaia

Nous avons ensuite accosté vers midi à Ushuaia et avons tout de suite goûté à la spécialité locale: la centolla  (le crabe royal) arrosé d'un bon chardonnay argentin.


Une bonne adresse pour manger de l'araignée géante à Ushuaia

Crabe royal à la provençale, même au bout du monde

Annie avait choisi son crabe nature avec une sauce cocktail locale

Nous nous sommes ensuite promenés en ville et  avons visité le musée maritime situé dans les murs de l'ancien bagne d' Ushuaia.

Le Phare du Bout du Monde au musée maritime (il y a le même à La Rochelle)


Un monument en construction à l'entrée de la ville que j'interprète comme un grand albatros protégeant de ses ailes les patagoniens et les marins
Le Norwegian Star à quai à Ushuaia


Ushuaia à bien changé depuis douze ans, c'est apparemment devenu une destination touristique très courue, si on en juge par la multitude d'officines dédiées qui n'existaient pas en décembre 2007. Mais subsiste encore cette atmosphère de "fin del mundo" assez particulière .
Ce soir nous partons pour saluer demain matin le mythique Cap Horn, mais on annonce un vent de force 10, ça va secouer!

vendredi 24 janvier 2020

Punta Arenas

Ce matin, après avoir traversé la moitié du détroit de Magellan, nous avons fait escale à Punta Arenas, capitale de la région chilienne des Magellanes.
Après avoir débarqué par un très beau soleil, le temps s'est vite détérioré et c'est par un temps froid et pluvieux que nous avons visité la ville, son cimetière avec des mausolées familiaux imposants, il fallait  montrer sa  richesse, même après sa mort!
Los Cormoranes de Las Rocas ou Cormorans des Magellanes (on en retrouvera de l'autre côté, aux Malouines)

Le "Club des Cinq" 0 Punta Arenas près du monument commémorant le 500ème anniversaire de la découverte du passage par Magellan



Nous n'avons pas manqué la réplique du Nao Victoria, réplique du seul bateau de l'expédition Magellan qui soit retourné en Espagne.Il y avait à côté aussi celle du HSS Beagle, bateau sur lequel Darwin a fait deux expéditions en Patagonie.

Le lit de Magellan sur son bateau le "NAO Victoria"

La maquette grandeur nature du HSS Beagle, sur lequel Darwin a parcouru ces eaux au 19è siècle

En traversant le détroit hier, on ne peut pas ne pas penser à ces marins exceptionnels, aventuriers, mais motivés qui se sont lancé dans de telles expéditions sur de tels bateaux qui n'avaient rien à voir avec le notre!

jeudi 23 janvier 2020

Le Détroit de Magellan

Hier mercredi, nous avons quitté l'océan Pacifique pour pénétrer  dans les fjords chiliens en laissant l'ile Madre de Dios sur tribord. Peut-être que certains d'entre vous ont vu à la télé les documentaires sur les équipes de chercheurs français et chiliens qui s'étaient installés sur cette île il y a deux ou trois ans pour en percer ses mystères. Même en été austral, le fait qu'il pleut dans cette région 350 jours par an se confirme, il a plu toute la journée!



Le glacier Amalia le 21/01/2020
Le glacier Amalia le 19 décembre 2007
En fin de journée, nous nous sommes arrêtés près du glacier Amalia, toujours aussi impressionnant que nous avions déjà rencontré en décembre 2007 (voir ce blog à cette date), mais cette fois-ci, l'équipage n'a pas mis de bateau à l'eau pour récupérer quelques gros glaçons flottant à sa hauteur pour rafraîchir les cocktails du soir.
Le glacier Amalia fait partie du Campo de Hielo Sud de la Patagonie dans la Cordillère des Andes, tout comme le glacier Perito Moreno mais qui se trouve lui, de l'autre côté, à l'est, en Argentine.
Nous n'avons pas eu les mêmes conditions climatiques que lors de notre précédente croisière et vous pouvez voir les différences en comparant les photos: le glacier se termine au même endroit avec ce bloc de roches au niveau de son front, mais celui-ci paraît moins épais qu'en 2007

Aujourd'hui, après avoir de nouveau fait une échappée dans le Pacifique, nous sommes en train de pénétrer dans le détroit de Magellan à destination de notre prochaine étape demain matin: Punta Arenas. L'île qui se trouve sur notre tribord s'appelle l'île de la Désolation, tout un programme, mais le temps est un peu plus clair qu'hier, ce qui nous permet d'apprécier la beauté sauvage de ces îles.


Vues de l'entrée dans le détroit de Magellan, côté Pacifique, il y a eu quelques éclaircies

mercredi 22 janvier 2020

Puerto Chacabuco


Aujourd'hui mardi 21, notre bateau est entré en Patagonie pour faire escale à Puerto Chacabuco. C'est encore une Patagonie verdoyante, très boisée où apparaissent quelques rares élevages laitiers ou de moutons, mais pas de champs cultivés. Il faudrait pour cela défricher des hectares de forêts.

Une zone humide

Heureusement ça n'a plus l'air d'être le cas. Notre chauffeur de taxi nous a avoué que maintenant les emplois se tournent vers le tourisme (en été) et les fermes aquacoles surtout et on voit à Puerto Aysen, tout proche, des lotissements immenses qui abritent les nouveaux employés de cette industrie, sur le modèle de nos cités ouvrières du 19ème siècle.
Nous sortons à nouveau des fjords pour  naviguer dans l'océan Pacifique et revenir demain 22 et jeudi 23 dans le détroit de Magellan.
On en reparlera
Le volcan Osorno au-dessus de Puerto Chacabuco

Le petit port "saumonier" de Puerto Aysen

Puerto Montt


Un étal de fruits de mer sur le marché de Angelmos
Aujourd'hui lundi 20 janvier, notre bateau a fait escale à Puerto Montt, capitale économique du sud Chili. Nous sommes allés à terre visiter un joli petit port de pêche surmonté de son pittoresque marché de poissons. Sur les étals des moules énormes, des pousse-pieds gigantesques et beaucoup de saumons car les fjords chiliens accueillent de plus en plus de fermes aquacoles qui constituent maintenant la principale source d'emplois de ces régions au climat rude.


 Dans le fjord, attendant le retour des bateaux de pêche ou les restes du marché, se prélassent quelques lions de mer bien dodus.
les vieilles maisons en bois de Puerto Montt

dimanche 19 janvier 2020

En plein Pacifique ?

Aujourd'hui, journée en mer dans l'océan Pacifique entre notre port de départ San Antonio et notre escale de demain Puerto Montt, sur le détroit de Magellan.
L'océan Pacifique ne l'est pas trop actuellement avec une mer assez formée et les vagues d'étrave qui viennent s'engouffrer dans le "tunnel" du hublot de notre cabine. Il faut dire que notre cabine se trouve au pont 4 , sur l'avant bâbord à environ 3m de la surface de la mer.
Ce matin, au réveil, nous avions l'impression d'être dans une machine à laver!
 Jugez-en par la vidéo ci-dessous:




samedi 18 janvier 2020

Une très longue journée

Lever à 3h du matin pour être à l'aéroport de Nantes à 5h. Puis décollage de CDG à 10h20 pour 14h de vol jusqu'à Santiago du Chili. Horribles queues pour sortir de l'aéroport, immigration, douanes, navette pour l'hôtel.  Nous nous sommes couchés finalement à 3h30 du matin, 23h30 heure locale.
A part ça  tout va bien, nous nous apprêtons à  prendre le bus pour San Antonio et embarquer sur le Norwegian Star.
Bises à tous.


Dans l'avion Paris CDG -Santiago du Chili